Quatrième de couverture: " La conscience commune de la solitude de chacun rapproche certains êtres plus que ne le ferait un amour intense et partagé. Une femme mûre, mariée, rencontre un homme, jeune. Elle en tombe amoureuse. Mais aucune relation n'est possible entre eux pour diverses raisons, et ce sont ces multiples obstacles qui la font s'interroger sur sa vie , sur ce qu’elle est, et sur le sens qu’elle veut donner aux années qui lui restent. Ciel rouge le soir est l’histoire de cette rencontre, de ses emportements, de ses hésitations, et des décisions que l’on prend pour échapper à l’usure du temps."
On apprend dans sa biographie que Cathy Borie a déjà écrit plusieurs recueils de nouvelles et romans. Il est écrit aussi que Ciel rouge sur le soir est sa première pièce de théâtre. « Théâtre d’aujourd’hui » indique la couverture. Tout cela paraît très bien… Y aurait-il un mais ?
Une histoire assez banale : une femme mariée, ayant la cinquantaine, qui tombe amoureuse du premier jeunot qui a eu l’incroyable audace de se pencher sur ses œuvres d’illustratrice et de comprendre ce qui se cache derrière. Un mari quasi absent, une fille de vingt-cinq ans qui squatte encore chez ses parents et une vieille amie d’enfance qui se la joue femme célibataire et fière de l’être. Le tout mélangé, cela devrait donner quelque chose de fort sympathique, de même agréable, une histoire parfaite pour qui adore lire et découvrir de nouveaux auteurs.
Mais non. Il s’agit d’une pièce écrite à la manière « nouvelle cachée sous le mot théâtre ». On y voit des personnages réunis dans une seule et même pièce : le salon. On y entend des personnages parler comme dans un roman et on attend. On attend que l’histoire commence, que les longs discours sur l’amour du sudoku ou encore sur les aléas intérieurs de la femme sans problème qui s’en fabrique par ennui, disparaissent pour laisser place aux vrais dialogues.
Claire, héroïne de la pièce, a tout pour être heureuse mais se complaint à se persuader du contraire et trouve avec l’arrivée de son possible futur amant, Joseph, l’occasion idéale de quitter un quotidien ennuyeux. Les relations entre tous ces personnages, bien que précises sont justes ébauchées, on ne ressent pas l’amour débordant de Claire, le trouble de Joseph, l’humour de Sophie ou encore l’agacement de la fille, Léa (le mari, Bernard n’étant là que pour combler le vide que Joseph provoque lorsqu’il n’est pas sur scène).
Des dialogues longs et lents, des personnages flous et sans consistance, voilà une histoire qui aurait donné quelque chose de génial en roman ou en nouvelle et qui malheureusement se retrouve à six pieds sous terre écrite sous forme de pièce. En un mot c’est une déception, j’aurais presque envie de citer Claire : « ce n’est pas une tragédie…Oh non, c’est une histoire banale, tellement banale au fond. D’une banalité à pleurer. ».
On apprend dans sa biographie que Cathy Borie a déjà écrit plusieurs recueils de nouvelles et romans. Il est écrit aussi que Ciel rouge sur le soir est sa première pièce de théâtre. « Théâtre d’aujourd’hui » indique la couverture. Tout cela paraît très bien… Y aurait-il un mais ?
Une histoire assez banale : une femme mariée, ayant la cinquantaine, qui tombe amoureuse du premier jeunot qui a eu l’incroyable audace de se pencher sur ses œuvres d’illustratrice et de comprendre ce qui se cache derrière. Un mari quasi absent, une fille de vingt-cinq ans qui squatte encore chez ses parents et une vieille amie d’enfance qui se la joue femme célibataire et fière de l’être. Le tout mélangé, cela devrait donner quelque chose de fort sympathique, de même agréable, une histoire parfaite pour qui adore lire et découvrir de nouveaux auteurs.
Mais non. Il s’agit d’une pièce écrite à la manière « nouvelle cachée sous le mot théâtre ». On y voit des personnages réunis dans une seule et même pièce : le salon. On y entend des personnages parler comme dans un roman et on attend. On attend que l’histoire commence, que les longs discours sur l’amour du sudoku ou encore sur les aléas intérieurs de la femme sans problème qui s’en fabrique par ennui, disparaissent pour laisser place aux vrais dialogues.
Claire, héroïne de la pièce, a tout pour être heureuse mais se complaint à se persuader du contraire et trouve avec l’arrivée de son possible futur amant, Joseph, l’occasion idéale de quitter un quotidien ennuyeux. Les relations entre tous ces personnages, bien que précises sont justes ébauchées, on ne ressent pas l’amour débordant de Claire, le trouble de Joseph, l’humour de Sophie ou encore l’agacement de la fille, Léa (le mari, Bernard n’étant là que pour combler le vide que Joseph provoque lorsqu’il n’est pas sur scène).
Des dialogues longs et lents, des personnages flous et sans consistance, voilà une histoire qui aurait donné quelque chose de génial en roman ou en nouvelle et qui malheureusement se retrouve à six pieds sous terre écrite sous forme de pièce. En un mot c’est une déception, j’aurais presque envie de citer Claire : « ce n’est pas une tragédie…Oh non, c’est une histoire banale, tellement banale au fond. D’une banalité à pleurer. ».
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