mercredi 23 novembre 2011

En l'abence des hommes

En l'absence des hommes, Philippe Besson, aux éditions 10/18 Julliard.

Alors que je me perdais dans les rayons d'un certain Virgin, près d'un certain Louvre, je suis tombée, ou quasi, sur une série de livres de poches avec le fameux ruban rouge où il était marqué "Avez-vous lu leur premier roman?" (vrai en plus, je m'étais pris les pieds dans mon pantalon), mais je vous raconte ma vie là..et comment dire? On s'en contre fiche. Bref. Curieuse je me suis permise de lire le premier roman de Philippe Besson, illustre inconnu de mes étagères (je sais, je suis une inculte).

Quatrième de couverture: "Eté 1916. Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées. Dans les même temps, il ébauche une affection amoureuse avec l'écrivain mondain et renommé, Marcel Proust.
Le temps de ce bel été, l'un va devenir l'amant, l'autre l'ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie."

Je l'ai lu aussi vite que j'ai pu (boulot boulot) et je suis maintenant capable de dire ce que j'en pense: magnifique! Véritable coup de coeur je suis tombée sous le charme de l'écriture poétique, lyrique et mélancolique de monsieur Besson.
J'ai littéralement dévoré le roman, jonglant entre les visites de Vincent chez son ami Marcel et de ses nuits d'amour avec son amant Arthur. J'ai plus qu'adoré le caractère indifférent du jeune héros et sa façon de penser de manière si réaliste et si rêveuse en même temps. On lit, c'est tout, on a envie de savoir comment cela se termine tout en redoutant de fermer le livre. Mais ce n'est plus si grave que ça puisqu'il y a une suite! Il ne reste plus qu'à espérer que cette suite soit aussi belle que ce petit livre. En un mot? En l'absence des hommes est une lecture magique, ça fait deux mots, tant pis! Il y a trop de choses à dire tellement c'est beau!

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