Black Butler, tome 1 à 10 (série en cours), Yana Toboso, éditions Kana, collection Dark Kana.
Je ne pouvais pas passer à côté de ce manga alors que le tome 10 vient enfin d'apparaître dans les librairies!
Les japonais apprécient la culture anglaise, du moins dans le monde de l'animation, c'est bien connu (même si nous, chers occidentaux nous raffolons de leur culture nippone en retour, il faut bien le reconnaître), et Black Butler en est un parfait exemple.
L'histoire se déroule dans la belle Angleterre de la fin du XIXe siècle, le jeune comte Ciel Phantomhive est l'unique hériter de la société Phantom, premier fabricant de jouets de l'empire britannique depuis quelques années. A première vue tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Ciel, et ce charmant garçon de 12 ans au visage angélique a tout pour être heureux, mais à Londres tout le monde connaît la terrible tragédie qui a touché le manoir Phantomhive: un incendie a tué les parents du jeune Ciel qui fut porté disparu avant de réapparaître du jour au lendemain. L'enfer qu'à vécu le jeune garçon l'a changé à jamais et de l'enfant joyeux et innocent il est devenu un adolescent capricieux, dangereux pour ses adversaires et qui cherche par tous les moyens à se venger. Cette affaire date de deux ans déjà, et son fidèle majordome, Sebastian Michaelis, le suit comme son ombre depuis cette époque-là. Personne ne sait où le maître et le serviteur se sont rencontrés mais tout le monde sait que lorsqu'un enfant portant un bandeau sur l'oeil droit et un majordome tout de noir vêtu sont dans les parages c'est que les affaires les plus sordides se déroulent dans la capitale.
La famille Phantomhive est au service de la reine depuis des années, et Ciel ne déroge pas à la règle. En fin limier il résout une à une les enquêtes que lui donne sa souveraine et prouve ainsi qu'il a sa place dans le monde de l'ombre. L'ombre et le mal il connaît, il pourrait même dire que ça veille sur lui comme un fidèle majordome.
Adapté en anime depuis quelques années, Black Butler a tout pour plaire: un duo de héros charismatiques et suffisamment ténébreux pour que le lecteur s'interroge à tous les chapitres, un univers construit sur de bonnes bases historiques et fantastiques et avant tout une histoire alléchante et intéressante.
Les premiers tomes peuvent être trompeurs: malgré l'humour bon enfant et les premiers chapitres qui servent d'introduction à la série, Black Butler a tout du roman noir qui jongle aisément entre l'enquête policière et le fantastique légèrement sordide (rire jaune). En effet plus l'aventure se poursuit et plus les lecteurs doivent s'accrocher pour supporter la noirceur de l'univers de Yana Toboso.
Si je devais comparer cette mangaka à un grand nom du genre ce serait, sans hésiter, Kaori Yuki (Angel Sanctary ou encore God Child), que ce soit l'amélioration du dessin au fil des tomes où le monde qui devient de plus en plus noir Yana Toboso parvient à friser le chef d'oeuvre, mais il est encore un peu tôt pour se décider, les dix tomes déjà sortis ne sont qu'une mise-en-bouche, la suite promet d'être grandiose! Après tout, Sebastian est un "diable de majordome"...
Black Butler, saison 1 |
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