Comment se débarrasser d'un vampire amoureux, Beth Fantaskey, collection Msk, ed. du Masque.
En cette belle journée fériée j'avoue ne pas avoir du tout avancé dans ma PAL, j'avais même envie de retourner quelques années en arrière en relisant Comment se débarrasser d'un vampire amoureux, un roman qui ne m'avait pas paru grandiose à la première lecture. Il serait temps de lui rendre justice je crois.
Comment se débarrasser d'un vampire amoureux m'a tout d'abord attiré, à la douce époque lointaine où j'en avais fais l'acquisition, pour le titre, oh pas pour le titre en lui-même mais pour la typographie (je sais j'ai des goûts bizarres), le résumé lui ne m'avait pas paru alléchant: une adolescente américaine -parce que ça se passe qu'en Amérique les romances, vous saviez pas?- découvre qu'elle est fiancée depuis sa naissance avec un prince vampire venant de sa jolie Roumanie (parce que les vampires sont casaniers, c'est bien connu) pour lui annoncer la bonne nouvelle et la rapatrier fissa. Pas très nouveau tout ça n'est pas? Surtout que ce pauvre petit livre est sorti au moment où Twilight commençait à faire plus que parler de lui, alors malgré tous mes efforts j'avoue que l'idée jeune vierge effarouchée et vampire à la clé me mettait hors de moi (j'ai un problème avec les répétitions). Aussi j'avais lu et j'avais gardé le livre, mais je ne m'étais pas dis qu'il finirait au Panthéon des Livres. La seule chose qui m'avait plu c'était qu'ici c'était le vampire qui se prenait un râteau, et pas pour une question de danger mortel mais pour une question de principe. Jessica, l'héroïne, est une matheuse dans l'âme (folle qu'elle est!) et n'est pas du tout ravie de rencontrer un type étrange qui se met tout d'un coup à lui parler pacte, mariage et vampirisme. D'un certain côté on peut la comprendre, toutes les filles ne sont pas ac-crocs (oui fallait que je fasse cette blague, c'était une question de vie ou de mordre! Hahaha!) aux créatures de la nuit et le pauvre Lucius Vladescu est tombé sur l'une d'entre elles, vraiment pas de bol.
Maintenant que j'ai relu le livre je peux ajouter d'autres points positifs sur cette lecture: en premier l'humour. Ce roman en est bourré et ça soulage. Fini les longues interrogations sur le choix d'éternité, sur l'amour interdit et tout le tralala. En bonne fille raisonnable qui ne croît pas au paranormal Jessica se fait un plaisir de faire redescendre son fiancé sur terre, et ces deux-là passent presque tout leur temps libre à s'envoyer des pics (vive le sarcasme!). Le second point est le côté humain des vampires. Ici Lucius sort au soleil comme n'importe qui, joue au basket comme presque n'importe qui (un problème avec la taille, non pourquoi?), et s'efforce de ne pas critiquer les autres (comme tout le monde). Un vrai vampire version 2000 que nous avons là! Certes Lucius est un vampire éduqué par des vampires et a tendance à dire "instrument pour écrire" plutôt que "stylo" mais il peut aussi se révéler très immature et borné, voire casse-cou, et ça change des bruns ténébreux aux cheveux en pétard (je me répète encore une fois, j'ai beau rire jaune, j'adore la saga de Madame Meyer, faut pas croire). Le troisième point positif est le personnage de Jessica, on aime son côté réel avec ses questionnements d'ado, ses plaintes d'ado, ses problèmes d'ado et ça la rend plus que touchante et sympathique.
En bref Comment se débarrasser d'un vampire amoureux a eu le droit à une deuxième chance et cette chance s'est révélée bénéfique: humour, romance, risque de conflits et de meurtres, on aime quand les mélanges donnent des petites bouffées d'énergie comme ça. Pas de coup de coeur parce que malgré les points positifs je trouve que l'histoire est tout de même trop simplette mais ce livre vaut vraiment le détour, "je dirais même plus" le détour dans une librairie pour aller chercher le tome 2, parce que là, à la lecture de résumé le scénario a l'air beaucoup mieux pensé.
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