L'Envol de Rinsai Rossetti, ed. Albin Michel, collection Wiz.
Vous me parlez chat et j'ouvre de grands yeux émerveillés. C'est la loi universelle. Aussi, quand j'ai su que l'héroïne Freneqer Paje (nom difficile à prononcer et à lire, je dois bien l'avouer) sauvait un pauvre chat et qu'en plus il se transformait en jeune homme ailé - genre ange rebelle - beau et ténébreux, mon âme lointaine d'ex-lycéenne rêveuse s'est réveillée pour plonger avec curiosité dans le premier roman de cette toute jeune damoiselle qu'est Rinsai Rossetti. Verdict...? Cruelle déception.
L'Envol a tout pour plaire. Il y a le décor bien mis en place avec une ville orientale perdue dans un désert sans nom. Un père autoritaire et tyrannique qui fait figure de terreur pour l'héroïne et surtout une romance qui permettait de partir à la fois dans le fantastique mais également dans une révolte d'une jeune femme qui fait comprendre à son paternel qu'elle n'est pas venue au monde pour rester docilement soumise toute sa vie. Seulement... ça ne fonctionne pas. L'héroïne, Freneqer paraît trop absente et trop pâle pour être un de ces personnages féminins clés où rébellion et douceur se mêlent. Elle a des réactions soit tardives soit aléatoires et même à la toute dernière page le personnage ne semble pas avoir changé plus que ça. Son rêve d'avoir des ailes invisibles pouvait être une bonne idée mais on a l'impression que c'est ici plus une tentative de l'auteur pour montrer le mal-être de son personnage de manière un peu candide qu'un éléments réellement essentiel pour le roman.
L'Envol a tout pour plaire. Il y a le décor bien mis en place avec une ville orientale perdue dans un désert sans nom. Un père autoritaire et tyrannique qui fait figure de terreur pour l'héroïne et surtout une romance qui permettait de partir à la fois dans le fantastique mais également dans une révolte d'une jeune femme qui fait comprendre à son paternel qu'elle n'est pas venue au monde pour rester docilement soumise toute sa vie. Seulement... ça ne fonctionne pas. L'héroïne, Freneqer paraît trop absente et trop pâle pour être un de ces personnages féminins clés où rébellion et douceur se mêlent. Elle a des réactions soit tardives soit aléatoires et même à la toute dernière page le personnage ne semble pas avoir changé plus que ça. Son rêve d'avoir des ailes invisibles pouvait être une bonne idée mais on a l'impression que c'est ici plus une tentative de l'auteur pour montrer le mal-être de son personnage de manière un peu candide qu'un éléments réellement essentiel pour le roman.
Il en est de même pour tous les autres personnages qui ne sont absolument par réalistes, le personnage du père de Freneqer est plus une caricature qu'un vilain papa à la Malfoy (si encore il était aussi sexy...). Le décor du désert devient vite étouffant, ce qui pourrait être un bon point pour la jeune auteur, mais dans le cas de L'Envol, c'est quasiment la lecture même du livre qui est étouffante: trop lente, trop longue, trop plate. Les rebondissements que l'on attend n'arrive pas et les événements qui se déroulent au fil des pages sont assez pauvres en adrénaline. Au final, on est comme Freneqer: on ignore si on doit voyager (pour le lecteur vers un autre livre) ou tenter de rester... au risque d'être profondément déçu par ce second choix
En bref: un premier roman décevant mais un vrai style chez cette jeune auteur. Un second roman peut-être plus prometteur?
Le plus: je dirais l'idée du chat métamorphe. J'aime les chats. Miaou, quoi!
Le moins: la lenteur de l'histoire, on s'ennuie rapidement.
Et en bonus... MIAOU!
2 commentaires:
Dommage pour cette déception. Ce livre me faisait très envie, ton avis refroidi un peu :)
Je te comprends, moi aussi il me faisait terriblement envie quand je l'ai vu en librairie. Mais je ne pense pas qu'il ne mérite pas d'être lu. Tu peux toujours tenter l'aventure pour te faire ton propre avis. ;)
Après tout, je suis du genre "grincheuse". U_U
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